La géo-ingénierie peut-elle contribuer à réduire les risques du changement climatique pour la sécurité nationale des États, ou les aggraverait-elle au contraire en générant des tensions ?
Les traités d’investissement tel le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) s’opposent à l’ambition climatique des États. Peut-on résoudre cette anomalie et redonner cohérence au droit international ?
La technologie nous permettra-t-elle d’intervenir sur le climat à l’échelle de la planète ? Décryptage de deux idées : les parasols spatiaux et le largage d’aérosol dans l’atmosphère.
Après une année record pour les températures mondiales à cause d’El Niño, La Niña apportera-t-elle un peu de répit ? Cela dépend de l’endroit où vous vivez, et de si vous aimez les ouragans.
Davide Faranda, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Il est désormais possible de relier les événements météorologiques extrêmes au changement climatique : on parle d’attribution climatique. Explications.
Paradoxe de notre époque : ces dernières décennies, l’expression « urgence climatique » s’est démocratisée, mais l’injonction à agir qu’elle contient n’est pas advenue.
Marc Delepouve, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Traduire les rapports du GIEC en objectifs chiffrés puis en politiques climatiques, une gageure ? Cet exercice délicat peut conduire à la sous-estimation de certains risques climatiques.
Pour s’adapter au risque d’inondation, il faut d’abord comprendre les spécificités hydrogéologiques d’une région… et éviter de construire en zone inondable. Exemple dans le Pas-de-Calais.
Dirk S. Schmeller, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Pour préserver l’environnement, tant en matière de climat que de biodiversité, des changements radicaux de nos modes de vie s’imposent. On peut aussi les voir comme des changements transformateurs.
Le concept de bien-être social permet de comprendre pourquoi, en dépit des progrès réalisés pour répondre aux besoins humains les plus fondamentaux, la crise climatique est toujours là.
L’électronique pèse lourd dans nos émissions de carbone et nos déchets. Quelles sont les voies pour diminuer l’impact de cette industrie cruciale pour la transition écologique ?
Si la climatologie et la météorologie reposent aujourd’hui sur la simulation informatique de modèles complexes, la mise en équation de l’atmosphère est vieille de plus d’un siècle.
Nos systèmes agricoles et alimentaires sont en première ligne du changement climatique. Ils pourraient être transformés pour gagner en résilience et équité, et contribuer à la stabilisation du climat.
Les communautés locales n’ont guère leur mot à dire dans le développement de projets comme les usines de batteries pour voitures électriques, qui visent à favoriser la transition énergétique mondiale.
La COP28 s’achève sur un compromis historique. Même si la sortie des énergies fossiles n’est pas entièrement réglée, enfin, les COP entrent « dans le dur » des négociations.
Les négociations climatiques s’appuient sur un jargon parfois technique, qu’il est indispensable de connaître pour cerner les enjeux de la COP28. Un bref abécédaire des mots les plus importants.
La compétition entre les États-Unis, la Chine et les grands émergents a toujours rythmé les négociations climatiques. La COP28 n’y fait pas exception. Le climat, c’est avant tout de l’économie et des rivalités inexpugnables.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)